A propos de l’Institut

L’IEPS est l’un des quinze (15) Facultés et Instituts que compte actuellement l’Université du Burundi (UB), « l’institution-mère ».

Créée en 1964, l’Université du Burundi compte aujourd’hui plus de 14.000 étudiants répartis dans 8 Facultés et 7 Instituts dont l’Institut d’Education Physique et des Sports (IEPS).

  1. VISION ET MISSIONS DE L’IEPS

 La vision et les missions de l’IEPS procèdent de celles de l’Université du Burundi.

La vision de l’Université du Burundi est : « Enseignement et recherche de qualité pour un développement durable. »

 Cette vision se traduit à travers les missions qu’elle s’est assignées, à savoir :

  1. Dispenser au niveau le plus élevé les connaissances scientifiques et techniques ;
  2. Promouvoir la recherche scientifique, littéraire et artistique, l’innovation ainsi que le perfectionnement professionnel ;
  3. Participer activement au développement social, économique et culturel ;
  4. Contribuer à la formation civique et morale.

La vision spécifique de l’Institut est :

« IEPS, les STAPS pour l’épanouissement harmonieux de l’individu et de la société ».

C’est la devise « Mens sana in corpore sano » (Esprit saint dans un corps sain) à laquelle est ajoutée la dimension « société ».

Les missions spécifiques de l’IEPS sont :

  • La formation, le développement des connaissances et la recherche scientifique ;
  • L’innovation dans le domaine des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) ;
  • L’éducation de la population en matière d’activités physiques et sportives ;
  • L’animation socio-éducative (STASE) ;
  • L’aide, par la pratique, à l’épanouissement total de chaque individu et, partant, de toute la société.

L’IEPS accomplit sa mission :

  • En formant de futurs enseignants d’EPS et de futurs entraîneurs bien informés sur le sujet et la société à travers des cours tels que anatomie, physiologie, psychologie, santé de l’élève ou l’enseigné ou encore l’entraîné, civisme, sociologie, etc.) et bien informés sur l’objet à travers des enseignements pratiques et théoriques des notions du domaine Arts et EPS, des notions d’Activités Physiques Adaptées, des notions de pédagogie, d’encadrement, etc.) ;
  • En suscitant et en encourageant des initiatives visant à promouvoir et à vulgariser diverses disciplines sportives, artistiques et culturelles ou autres connaissances y relatives ;

3) En s’intéressant à la recherche et l’innovation en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) et Socioéducatives (STASE) ou Jeunesse, Culture et Loisir (JL) et en en partageant les résultats.

Quatre groupes de cours et activités diverses composent la maquette :

  • les cours dits de « formation générale » ou fondamentaux ;
  • les cours « spécifiques » aux STAPS ;
  • les cours d’appui (éducation à la citoyenneté, initiation à l’informatique, initiation aux langues étrangères telles que le kiswahili, l’anglais, etc.)
  • la préparation à la pédagogie pratique, les stages accompagnés et l’initiation à la recherche.

Dans l’ancien système, la formation assurée à l’IEPS était organisée en un cursus de 4 ans divisé en deux cycles : les candidatures et les licences. La fin de chaque cycle était sanctionnée par un diplôme : le diplôme de candidature et le diplôme de Licence.

A la fin de la 2ème licence, c’est après avoir soutenu publiquement son mémoire que le récipiendaire est proclamé Licencié en Education Physique et Sportive (EPS).

Ce dernier peut alors être affecté dans une école secondaire comme « enseignant d’EPS attitré » et responsable du sport scolaire au niveau de son établissement, voire au niveau de la zone de rayonnement ou au niveau national. Bien évidemment, il peut également assumer d’autres fonctions. Voir illustration plus loin.

A la rentrée 2011-2012, en application de la loi N° 1/22 du 30/12/2011, tous les instituts et les facultés de l’Université du Burundi ont basculé dans le nouveau système, système dit de Bologne ou Licence-Master-Doctorat (LMD) ou Système 3-5-8 ou encore, ici au Burundi, « BMD » (Baccalauréat-Master-Doctorat). 

Aujourd’hui, tout le 1er cycle en STAPS est déjà en place ; la préparation du cycle de Mastère en STAPS est assez avancée ; le laboratoire de recherche de l’IEPS (le LURADS) est structuré ; l’Ecole doctorale de l’Université du Burundi avec deux pôles existe et l’IEPS compte déjà un (1) doctorant encadré au sein du LURADS.

Dans cette dynamique, l’IEPS compte sur ses propres ressources humaines et sur celles des autres facultés/instituts ainsi que sur des accords de coopération interuniversitaire et sur divers partenariats existants et ceux à susciter.

  1. L’IEPS EN QUELQUES DATES

 Année Académique 1968-1969 : naissance d’une formation pluridisciplinaire « Chimie-Biologie-EPS » en 3 ans pour enseignants du 1er cycle de l’Enseignement Secondaire [Cadre de formation : Ecole Normale Supérieure (ENS)].

Annéé académique 1971-1972 : Réduction du nombre de disciplines à deux : Biologie-EPS. En effet, la formation pluridisciplinaire défavorisait nettement l’EPS qui, dans la pratique, n’était jamais enseignée par les diplômés de l’ENS. Ces derniers mettaient un point d’honneur sur les cours de Biologie et de Chimie.

Octobre 1973 : La Coopération Française aide à étudier les modalités de la mise en place d’une nouvelle formation plus adaptée aux besoins en EPS. A cet effet, 4 ressortissants français, M. René BOUTONNET, M. Yves GAUGRIS, Madame et Monsieur RAT Lydie et Jean François (enseignants d’EPS qui étaient affectés dans des établissements secondaires au Burundi), sont nommés à l’ENS.

Septembre 1974 : Cessation de la formation sur 3 ans et ouverture de la première année d’une formation en 4 ans, un cursus menant au grade de Licencié en Education Physique et Sportive (EPS) pour enseigner au 2ème cycle du Secondaire.

Rentrée Universitaire 1977-1978 : les trois établissements d’Enseignement Supérieur existants (Ecole Normale Supérieure ou ENS, Ecole Nationale d’Administration ou ENA et l’Université Officielle du Burundi ou UOB) sont fusionnés pour donner l’« Université du Burundi », constituée de facultés et d’instituts autonomes, avec un doyen à la tête.

Avec la Rentrée académique 1985-1986 : l’I.E.P.S. a déménagé du campus Kamenge (site de l’ancienne ENS) pour le campus Kiriri, l’ancien Collège du Saint-Esprit, établissement des Jésuites. Il partage ledit site avec la Faculté des Sciences de l’Ingénieur (FSI), anciennement ISTAU, ITS et FSA. Il dispose de salles de cours, de beaucoup de terrains de jeux, d’un grand gymnase plus ou moins équipé, d’une piscine, etc. Dorénavant, il peut rêver à exercer sa vocation régionale et envisager de créer de nouvelles filières afin qu’il puisse mieux répondre aux besoins exprimés aux ministères en charge de l’enseignement (l’E.P.S. à l’école, le sport scolaire), aux ministères en  charge de la Jeunesse et des Sports (sport de masse, entraînement de l’élite sportive, centre d’entraînement en altitude, animation socio-éducative de la jeunesse) et à ceux en charge de la santé, de l’environnement et du tourisme (activités de pleine nature, protection de l’environnement, sport et santé, APS et ré-éducation, APS et médiation sociale, etc.). Il a commencé à s’adapter aux exigences des réformes opérées à tous les paliers du système éducatif ainsi qu’au niveau de la recherche et de l’innovation à travers la diversification de l’offre de formation en Baccalauréat (1er cycle), la préparation des cycles de Mastère (2ème cycle) et de Doctorat (3ème cycle) et la structuration de la recherche. Voir « Schéma directeur BMD de l’IEPS ».

Néanmoins, le vaste campus aux multiples infrastructures n’est pas propriété de l’IEPS, ni de l’Université du Burundi. De plus, il nécessite de grands travaux de réhabilitation. Et… Malchance pour l’IEPS, deux pré-projets de construction d’un IEPS-centre d’excellence (d’abord projet initié sur promesse du Gouvernement français, ensuite projet Alliance Mondiale du Sport/World Sport Alliance (AMS/WSA) ont vite avorté.

Décembre 2017, un Comité conjoint de pilotage du « projet d’extension et de modernisation de l’IEPS » est mis en place pour préparer les études de faisabilité de ce grand projet qui se situe  dans le cadre de la décentralisation de l’Université du Burundi.